Very Goz Trip

Nous quittons Nimbin direction Coffs Harbour point de départ de la Waterfalls Way. Notre premier stop se fera à Dorrigo ses deux chutes d’eau et son parc nationnal.

Arrivé à Dorrigo, ll faut compter environ 2 heures de marche au coeur de la Rain Forest avant d’atteindre la première cascade. Avant de nous lancer nous profitons d’un lookout surplombant la Rain Forest, nous prenons quelques clichés, admirons le paysage et troquons enfin nos sandales pour des baskets qui nous ménerons jusqu’au Gral.

Au fil de notre avancée dans cette forêt humide et sauvagesss, nous entendons se rapprocher lentement un bruit stridant et angoissant, une sorte de soufflerie continue, nous avançons avec hésitation, prenant le temps de scruter avec apréhension l’horizon, quant au détour d’un sentier nous aperçumes un homme tout vétu de jaune entrain de passer tranquillement son aspirateur/broyeur en pleine fôret Australienne… Normal me direz-vous… Bref, un petit hello échangé nous pouvons poursuivre notre chemin. Lors de notre périple pas de Spider- rencontre, ni de Snake-présentation.

Après une bonne heure de marche nous arrivâmes enfin à notre premier point de chute… La cascade est vraiment mimie mais ne nous ne sommes pas en période de pluie le débit est très faible cela nous permet donc de profiter de la fraicheur de l’eau.

Après un stop de quelques minutes nous reprennons notre chemin et arrivons à la deuxième Water Fall. Là une envie de revivre la pub taihiti m’envahie, je fonce sous la cascade vanter les mérites du produit, l’eau y est fraiche et revigorante, un délicessssssssss.

Notre petit barbotage terminé, nous reprenons la route en ayant tout de même noté l’excellent travail de yellow-man, plus une feuille sur le sentier.

Notre deuxième stop Dangar Falls, des chutes plus impressionnantes, impossible donc, d’aller brasser de l’eau mais le spectacle y est tout de même affriolant.

Direction maintenant Ebor Falls et ses deux cascades gargantuesques. Rapellons nous comme, indiqué ci-dessus, que nous ne sommes toujours pas en période de pluie, la vallée est magnifique, les chutes encores plus impressionnantes et le petit track trankilou.

Nous décidons de nous rendre à Armidale afin d’y passer la nuit, nous ferons de petits stops si au détour des chemins des panneaux nous y indiquent de nouvelles Falls. En plein dans le mille, la prochaine étape sera New England park son lookout toisant le Bush Australien et sa Casacade sauvage, le panneau indique 15 km mais oublie de préciser qu’il s’agit de pistes et de chemins, Sainte Marie (dédicace au BTS MUC 2004/2006) priez pour nous… Nous nous lançons.

Après 3 jours de Safari (ok je fais mon Marseillais, Allez l’OMMMMM),nous manquons tout de même d’écraser quelques vaches, nous arrivons enfin au New England Park, la « rando » en Feiyue et claquette se fera dans une Rain Forest pour le coup pas très bien balisée…Après 40 minutes de marches nous arrivons à la croisée des chemins, nous avons le choix entre le lookout qui est à 200 mètres à peine ou bien le chute 4 km plus en amont (dédicace à Mick qui ne lis pas nos articles)le jour décline nous optons pour le lookout. Après l’escalade d’une montagne abrute nous arrivons au lieu dit, une impression de dèja vue qui reste toute fois bien agréable. Olivier pense avoir dénicher un nouveau point de vue encore inconnu des géologues, je décide pour ma part de rejoindre le campervan, je découvrirais avec impatience, comme vous d’ailleurs, les photos.

Nous prenons cette fois çi la direction d’Armidale pour y passer la nuit, nous en profitons pour trouver un MC DO, non pas pour y diner mais bien entendu pour une petite séance Skype avec nos chéries respectives… Demain sur les conseils de Russel nous irons en direction de Walcha et des Apsley Falls puis de Tia Falls inconnues de notre guide du routard.

Arrivé aux Apsley Falls je dois avouer que le panorama est assez spectaculaires et même vertigineux un immense canyon s’offre à nous. Je dois reconnaitre que là nous nous rendons vraiment compte que nous sommes peu de choses…Merci Russel

Un motard nous interpel et nous explique que jadis les colons Anglais (auto proclamés Australiens) laissaient le choix aux aborigénes soit de sauter, soit de mourir sous le coups des épées et des lances… Un peu froid dans le dos quand même. Mise à part ce petit interlude, le track et les lookout vraiment sympas.

Concernant les Tia Falls, elles sont moins vertigineuses mais toutes aussi somptueuses(ok j’en rajoute un peu). Il est à noter que lors de notre track nous chercherons sans réultat un lookout débouchant sur des gorges biens simpatoches (d’après le petit dépliant)

Nous décidons de continuer à faire confiance à Russel et nous dirigeons ensuite vers Yarrowitch là où deux gigantesques Water Falls nous attendent.
Arrivé sur place et ne voyant pas de panneaux nous indiquant quelle direction prendre nous nous arrêtons à l’office du tourisme, le très gentil Monsieur m’indique qu’elles se touvent à 45 minutes d’ici (You are here) mais qu’en campervan celà sera très compliqué de les atteindre, voir même impossible. Nous décidons de rebrouser chemin et de nous rendre à Port Macquarie pour y passer la nuit et y visiter l’hôpital des Koalas.

Nous reprendrons ensuite la route direction Newcastle en empruntant la fameuse route des lacs.

C’est tout, pour le moment…

See You…

Le paradis des surfeurs est derrière nous, nous sommes le Vendredi 2, cap sur Byron Bay mais avant nous avons prévus deux escales. La première sera au Burleigh Heads National Park, il s’agit d’une forêt d’eucalyptus de 27 ha. Qui dit eucalyptus dit…koala mais malheureusement nous n’en verrons pas. On avait pourtant tellement hâte d’en prendre de nouveau un dans les bras pour lui faire un gros câlin ! On se contentera d’une petite rando qui longe le bord de mer. Depuis les différents points de vue nous pouvons voir au loin la Gold Coast et ses buildings. C’est surtout l’eau turquoise qui va attirer notre oeil et qui nous donnera envie de faire trempette. Cela tombe bien au bout du sentier se trouve une plage. La vie est belle. Pour la deuxième escale il s’agira des Currumbin Rock Pools. C’est une piscine naturelle dans un village qui se trouve dans les terres. Ca sera l’occasion de faire un petit plongeon et une sieste pour profiter des rayons chatoyants du soleil.

Trêve de galéjade, il est désormais temps de reprendre la route pour Byron Bay. C’est en fin de journée que nous arriverons dans cette ville dont quasiment tout le monde nous parle depuis notre arrivée en Australie. A peine le temps de se garer, on se dirige vers l’office du tourisme et là Ô joie un free BBQ ! Notre apport en protéine depuis bientôt 2 mois tournant quasiment exclusivement autour du thon (le thaï red curry c’est une tuerie) nous ne nous faisons pas prier devant un peu boeuf. En plus il a y a un petit concert, que demande le peuple ? Après quelques échanges on apprends qu’il s’agit d’un groupe de prière (des chrétiens apparemment) qui organise ce genre d’événement tout les vendredis. Nous on est relativement ouvert et puis quand il y a un free BBQ, on est vraiment pas regardant. En tout cas l’ambiance était bonne, on avait peur de se faire alpaguer par des prêcheurs qui portent la bonne parole mais non. Les discussions étaient tout à fait « normales » et pas axées sur Dieu (bon faut pas les lancer là dessus non plus).

Après avoir engloutit 3 burgers chacuns, on se dirige vers la plage principale et là surprise il y a un concert improvisé et ouvert. Au départ il y a juste 2, 3 personnes jouant du djembé mais qui seront rapidement rejoints par 5/6, puis un mec jouant du didgeridoo et un autre jouant du saxo. La musique est entraînante, les gens dansent et sont chaleureux (bon il y a aussi l’alcool qui coule à flot et la weed qui parfume l’air). On commence à comprendre l’esprit de Byron Bay. C’est une ville atypique où la tolérance est beaucoup plus importante que dans les autres villes. La police est moins regardante. On y croise certes beaucoup de hippie mais aussi pas mal de backpackers venus des quatres coins du monde qui trouvent ici un petit havre de liberté.

Le programme du week-end sera farniente sur la plage et randos. Il y a un sentier qui part de la plage principale pour rejoindre le phare au cap Byron. C’est partit pour la grimpette et des points de vue fort sympathique. Une fois arrivée au phare on a le droit à une superbe vue à 360°. On voit au loin des dauphins et même des baleines. C’est le point le plus à l’est de l’Australie, c’est marqué sur un panneau alors on le croit.

Lundi départ pour Nimbin. Si on vous parle de Byron Bay on vous parlera forcément de sa soeur jumelle, Nimbin. L’histoire de cette toute petite ville perdue dans les terres est vraiment intéressante. En 1973 un groupe d’étudiant Australien organise l’Aquarius Festival à Nimbin afin de promouvoir une autre manière de vivre et de pensée. C’est l’équivalent de Woodstock. Ce festival fut un immense succès et depuis ce jour une véritable communauté est née. Elle est composée de marginaux et de hippie en bref de gens souhaitant un mode de vie alternatif. Dans les faits, Nimbin ça se résume grossièrement à une rue principale avec des magasins tous plus bizarres les uns que les autres et des gens qui vous proposent de la weed à chacun de vos pas.

On the road again, cette fois-ci on quitte un peu la côte pour s’enfoncer dans les terres via la Waterfalls Way (route des cascades/chûtes d’eau).

Welcome to the Gold Coast ! La Gold Cost c’est une côte de 54km avec de la plage, de la plage et de la plage. Mais aussi des buildings, des casinos, des parcs d’attractions et plein de lieux pour faire la fête ! Dans ce regroupement de ville, on trouve Surfer Paradise. La mecque du surf qui est depuis longtemps délaissée par les surfeurs locaux car devenu trop touristique à leurs goûts. Surfers Paradise reste néanmoins un des spots incontournable lors du championnat du monde de surf. On s’attendait à voir des vagues digne d’hawaï, des murs d’eau de plusieurs mètres mais non il n’y à rien de spécial en fait, ca reste des vagounettes. Une fois arrivé, on se procure la carte de la ville et des alentours, on trouve un spot pour dîner et un spot pour dormir (en 5mn chrono, c’est un record).

Après un day off à profiter de la plage et à se balader dans le coin (journée du Mardi), nous décidons de faire une croisière pour aller voir des baleines. Il y a un spot très connu à Brisbane qui se nomme Moreton Island mais malheureusement il y a presque plus de baleine dans le coin, du coup un des derniers spots pour en voir se trouve ici, à Surfers Paradise. Après une étude de marché approfondie sur les différentes prestation, notre choix se portera sur la croisière proposée par Sea World. En plus il y a un combo avec le ticket d’entrée au parc Sea World pour seulement $11 au lieu de $79. Si c’est pas une affaire ça ! Nous sommes Mercredi, il est 10h, c’est l’heure d’embarquer dans notre petit yatch à $1,5M (oui oui c’est le vrai prix). La croisière dure environ 3 heures et je suis obligé de vous raconter une petite histoire.

Il était une fois Monsieur baleine et Madame baleine qui vivaient dans l’antarctique. Ils formaient un couple heureux mais il manquait quelque chose à leur bonheur : une progéniture. C’est alors que Monsieur baleine et Madame baleine batifolèrent pendant plusieurs nuits dans la ferme intention de procréer. Un jour, après un test de grossesse, Madame baleine s’aperçut qu’elle était enceinte. Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Madame baleine était enceinte ! Elle ne pouvait pas mettre bat en antarctique, dans ce milieu si hostile pour un jeune baleineau. C’est alors que commence pour elle un long périple. Oui j’ai bien dis elle, car elle sera seule à faire ce voyage. Monsieur baleine à des trucs à faire. Madame baleine (avec d’autres copines baleines également engrossées) va donc remonter vers le nord, passer à l’ouest de la Tasmanie, puis à l’ouest de l’Australie pour finir son long voyage dans la barrière de corail. C’est à cet endroit qu’elle mettra au monde son petit baleineau, protégée par cette barrière naturelle et surtout à proximité d’une réserve de nourriture en quasi libre service. Mais tout n’est pas aussi simple, lors de l’accouchement une quantité de sang relativement importante va se répandre dans l’eau. Sang qui va attirer tout les requins du coin pour qui le jeune baleineau est une proie facile. Madame baleine devra donc passer plusieurs nuits à veiller avec acharnement sur son petit, sans presque dormir, le temps que ce dernier prenne des forces. Après quelques semaines le retour à la maison sera désormais possible et Madame baleine accompagnée de son petit, n’aura plus qu’à refaire le chemin inverse.

Comme vous l’aurez comprit dans cette fabuleuse histoire, cette migration dure approximativement de Mai à Novembre et du coup en ce moment nous sommes sur le chemin du retour. Malheureusement pour nous, nous pensions nous approcher beaucoup plus près des baleines mais le captain garde une distance de sécurité. Distance qui nous semblait beaucoup trop longue à notre goût. Du coup on a pu observer pendant une bonne quinzaine de minute une queue de baleine. C’est de toute beautée.

La journée du Jeudi sera consacrée à Sea World. C’est sympa mais heureusement qu’on a pas payés $79 car ca ne les vaut pas ! On a quand même vu des dauphins (mais on préfère les voir dans la nature), des requins (là on préfère les voir ici) et même des ours blanc !

Bye bye Surfers Paradise, direction Byron Bay !

ps : on est comme les locaux on préfère aller ailleurs pour apprendre le surf (trop touristique)
ps2 : merci la famille « oli » vous me faites bien rire avec vos papaoli, mamanoli, tataoli, on dirait le jeu des 7 familles